Un entretien avec Roger Salbreux, pédopsychiatre, (02:13), à l'occasion du Colloque "Soins, corps & langages" organisé les 15,16 et 17 novembre 2018 par l'ARIP.
"J'ai apprécié les apports théorico-cliniques, le travail corporel, la diversité du travail pendant les trois jours et la dynamique de groupe " Amélie.
" Suite à cette formation, je pourrai faire d'avantage de liens théorico-cliniques " Elise.
"J'ai apprécié la pertinence des informations transmises en lien avec la spécificité du travail de psychomotricien " Isabelle.
"Je ferai plus de liens entre la sphère psychique, affective et l'acte moteur de l'écriture. J'ai acquis de la théorie qui va me permettre d'affiner mon regard de psychomotricienne lors de l'acte graphique". Virginie
"Cette formation va m'amener à revoir la trame de mes entretiens avec les parents quand ils consultent pour des difficultés d'écriture chez leur enfant " Aude.
Cette vidéo a été réalisée à l'occasion de la conférence « À quoi (cela) ça sert d’apprendre ? - Des sujets curieux ouverts sur leurs désirs ou des sujets formatés?- de Philippe Lacadée, activité (conférence) organisée par le Bureau de Ville de Liège de l’Association de la Cause freudienne en Belgique le samedi 23 septembre 2017 à Liège - Cité Miroir.
Il revient sur ce moment de transition délicat qu'est l'adolescence, qui in fine sépare l'enfant de son parent.
Chaque adolescent passe par ce "moment tunnel" durant lequel il sera créatif pour se faire entendre dans sa singularité. L'école est un lieu qui se doit d'accueillir cette singularité. Les enseignants sont là pour signifier à chaque adolescent qu'il va devoir se débrouiller avec une nouveauté qu'il porte en lui, qu'il va devoir inventer. Mais ils sont également là pour donner un coup de pouce dans ce chemin de l'émancipation.
Le toucher fait appel à toute une série de mécanismes tels que le tact. Lorsque l'on touche quelqu'un, on est à l'écoute de sa réponse, de sa manière de réagir, pour s'ajuster en fonction de la singularité de l'autre. Toucher c'est considérer l'autre comme un sujet.
Lorsqu'un enfant est pris dans les bras, qu'il est touché, il apprend les limites de son corps et apprend à découvrir l'autre. Mais plus que la dimension corporelle, en touchant le bébé, on le reconnait comme un individu. Petit à petit, le parent observe comment le bébé réagit à son approche, et en fonction il s'adapte et adapte son toucher aux besoins propres de ce bébé-là, à ce moment-là. Par le toucher, le bébé construit petit à petit sa subjectivité.
Cette vidéo a été réalisée à l'occasion du Colloque "Soins, corps & langages" organisé les 15,16 et 17 novembre 2018 par l'ARIP
Le toucher est le premier organisateur de la vie pour le bébé (déjà in utero) : être en contact - perdre le contact. Ce fil rouge, ce mouvement d'aller et venue qui se joue à travers nos 5 sens, organise tout au long de la vie notre rapport au monde.
Déjà in utero le bébé va entendre les bruits de l'intérieur et ceux qui lui proviennent de dehors... et garde trace de ces expériences. Par exemple, à la naissance, il préférera les voix familières à celles d'inconnus.
Cette vidéo a été réalisée à l'occasion du Colloque "Soins, corps & langages" organisé les 15,16 et 17 novembre 2018 par l'ARIP