Nous avons le plaisir de vous informer qu’S’Pass Formation organise une Journée d’études à Paris, à l’Espace Charenton (Paris 12ème) sur le thème :
Soigner aujourd’hui
En Présentiel ou en Visio

Avec la participation de :
- BRANCHARD Laurent, Psychomotricien, psychologue, Docteur en Psychologie Clinique, Enseignant Chercheur associé à l’Université Toulouse 2 et Oloron Sainte-Marie (64).
- CABOS Maud, Cadre de Santé en pédopsychiatrie, psychodramatiste, étudiante en psychologie parcours FPP Lyon 2.
- CHOUIKHI Anissa, Psychologue clinicienne, C.M.P.P. et Crèche Multi-Accueil, Région Parisienne.
- GLAUZY Antoine, Doctorant en Sciences des organisations à l’École Supérieure de Commerce de Paris. Intérêt de Recherche : le silence dans le soin entre les professionnels de santé et avec les patients.
- GRIM Olivier, Psychomotricien, psychanalyste, Docteur en anthropologie sociale et ethnologie de l’EHESS, Professeur honoraire. A exercé pendant 40 ans dans l’Action Médico-Sociale Précoce.
- OBEJI Roland, Psychomotricien D.E (CMPP et SESSAD dys), Saint Etienne (42) chargé d’enseignement à l’IFP de Lyon et d’Alençon. Formateur (GRIEIPS Lyon et ENSEIS Firminy).
- PANCHAUD Raymond, Directeur des soins, Infirmier et spécialiste clinique, Docteur en sciences de gestion. Fondation de Nant.
- PAUMEL Charlotte, Psychomotricienne D. E., service de pédopsychiatrie CHI Créteil (94), Expert en Psychomotricité et Doctorante en humanités médicales et santé au CEDITEC, Université Paris-Est-Créteil. Chargée d’enseignement en IFP.
- RODRIGUEZ Marc, Psychomotricien D.E., Psychologue clinicien, Docteur en psychologie clinique, et psychopathologie, Psychanalyste, Paris V, CMPP Dax (64).
- ROUX Julie, Psychomotricienne D.E, Master Santé Paris VI spécialité Didactique Professionnelle, D.U Psychomotricité du Vieillissement (ISRP), Cabinet libéral (91), Enseignante (IFP Paris).
- Notre propos sera :
L’étymologie du mot « soin » nous indique le souci, la préoccupation de la pensée tournée vers une action. Que serait un soin sans pensée, sans intention à l’autre ?
Les cadres et techniques des soins, leurs théories, mais aussi les ressources qui leur sont octroyées sont sous influence sociale. Celle-ci inclut les idéologies générales du vivre ensemble, le regard porté sur l’être en souffrance, la vulnérabilité et les orientations politiques. Trop de soignants vivent une perte de sens de leur clinique, dont il serait exigé qu’elle soit technique, protocolaire, hors préoccupation de cette pensée tournée vers sa problématique singulière.
L’humanité vient de traverser une immense avancée scientifique dans tous les domaines, dont la médecine, avec en plus le développement des spécialités de pointe. Ces spécialités se centrent sur un organe, un gène, cherchant une cause unique, un déclencheur pour lequel son éviction résoudrait le problème. Mais la souffrance, physique ou psychique s’inscrit dans un corps, un corps individuel, mais aussi familial et social. Peut-on alors penser réduire le malade à une déficience à corriger, faudrait-il se soumettre à une simplification outrancière et faire avec ce qui reste ?
Faudrait-il résister voire lutter, user de subversion face à certains risques de dérives déshumanisantes ?
L’institution fournit des fonctions soignantes essentielles, peut-être irremplaçables, comment alors les soutenir ? Soigner nécessite des cadres internes et externes.
Témoignages et réflexions plus générales et engagées ouvriront des hypothèses. Les réponses peuvent être singulières et influencées par les spécificités qu’imposent la clinique, comme collectives.
Si, dans cette journée, nous voudrions éviter la plainte masochiste comme la dénonciation récurrente, il nous faudra pourtant faire le constat de ce qui s’impose aux soins aujourd’hui, c’est à dire aux soignants comme aux soignés. Mais souhaitons aussi soutenir chacun dans sa capacité à inventer, à rester vivant en pensée, pour que soigner reste une préoccupation en relation, qui tienne compte de la subjectivité des cliniciens, comme celle des patients
La journée sera composée de conférences en plénière et de 2 tables rondes (matin et après-midi).
Afin de faciliter les échanges entre les intervenants et les participants, nous avons prévu des temps entre les interventions pour que les professionnels qui le souhaitent puissent prendre la parole : témoigner, questionner, proposer, inventer…
Pour vous inscrire au colloque du 15 décembre 2023 à Paris :
- En Présentiel : c’est mieux en « Corps et en présence » pour se rencontrer…
- En Visio, via Zoom, si vous ne pouvez vous déplacer… et en Replay !